« Une de mes grandes découvertes a été la possibilité de travailler la lumière presque comme on travaille une matière comme la pierre ou le métal, en lui donnant des formes ».

Alain Le Boucher compose d’abord ses sculptures de lumière en rythmes et en formes sur une feuille de papier. « Grâce aux minuscules réseaux et matériaux électroniques, on peut travailler sur un coin de table, et composer, tout comme la musique… ».

Seule frustration pour le sculpteur : les mains ne sentent pas le matériau. On ne peut toucher la lumière. En revanche la sculpture devient légèreté et transparence.

Chaque sculpture de lumière d’Alain Le Boucher est une rencontre entre une forme matérielle et une composition rythmique. Les composants, les réseaux, sont le support physique d’une partition de mouvements et de rythmes de lumière immatériels.

La sculpture devient alors vivante ; la lumière la transforme grâce au passage du temps, nous dévoilant un véritable travail en quatre dimensions.