Gladys Liez découvre la dinanderie grâce à un stage auprès de Frédéric Barnley, élève de Serge Mouille. Aujourd’hui, elle réédite et façonne les luminaires du célèbre designer français et met également son savoir-faire au service de la maison Chéret, spécialisée dans l’art liturgique.

Parallèlement, elle développe ses propres créations.

La dinanderie est l’art de battre une feuille de métal à froid à l’aide d’un marteau, pour lui donner forme et créer un objet, une sculpture, et ce, sans soudure. Cette technique a toujours fasciné Gladys parce qu’il faut énormément d’énergie et beaucoup de patience pour façonner, à partir d’une simple feuille de métal une oeuvre aboutie, équilibrée et légère.

Une fois sa pièce mise en forme, Gladys Liez joue sur les effets de matières en imprimant sur la surface une texture, un travail de gravure. Enfin, elle entreprend un long processus de patine à l’aide de différentes techniques dont elle a le secret.

Faussement usées, rongées, vieillies, les créations de Gladys LIEZ marient la grâce des vestiges archéologiques au design le plus moderniste.

Gladys Liez réalise également des sculptures en acier.

En 2009, elle reçoit le prix Liliane Bettencourt pour « l’intelligence de la main » pour l’intégralité de son travail.

En 2013, elle reçoit le prix régional des ateliers d’art de France avec son vase boule « Voluptueuse ».